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Affichage des articles associés au libellé Hue Lanlan

Avec Dogen, rencontre amoureuse

où qu'il aille, d'où qu'il vienne l'oiseau aquatique ne laisse aucune trace pourtant, jamais, il ne perd son chemin ( Dogen) sur les chemins humides tous les jours la lumière de l'aube en ses éclats miroirs impossible de définir ce qui est par-delà les mots dans le pinceau ne doit même pas rester une goutte d'encre ( Dogen) en deçà des mots goutte à goutte sur le rocher, les feuilles joie de l'hiver lanlanhue

Levées d'ailes

La plage est vide, ils sont tous partis, écume blanche dans le ciel. Au départ, trois cygnes échoués là par hasard, puis la semaine dernière encore, ils étaient près de cinquante. Ce matin, plus personne. Envolés vers de nouveaux horizons, d'un coup, tous ensemble. J'ai imaginé les lettres, les phrases, écriture constante, quotidienne, à travers leurs levées d'ailes. Perd-on sa manière de voler comme l'on perd ses mots ou sa manière de parler ou d'écrire ? Est-ce ainsi que s'efface parfois le langage dans la mémoire ? Hue Lanlan, texte et photo http://rencontresimprobables.blogspot.fr/

un couple, des habitudes

Si ceci n’est ni une main, ni un livre, Livre, ne véhicules-tu pas ton cortège d’habitudes ? Pierres, papyrus, rouleaux, feuillets, livres, pêle-mêle, tu étales tes trésors. Odeurs, touchers, couleurs, lignes et formes. Et puis ta tranche, et puis ton dos, et puis tes fils, et encore tes trames emmêlées, vies invisibles aux destins dessications. Familières. Hue Lanlan extrait de rencontres improbables René Magritte la main sur le livre