Tout respire. Tout se respire. Toute histoire de mélange, de créolité, de société, de système, d'écologie – tous ces mots à la mode – , tout ce qui constitue les relations, les guerres, le terrorisme, la mort, la naissance, les championnats de foot, les catastrophes, toute histoire d'amour, tout est dans tout, comme le disait Anaxagore (pan en panti) . Et pourquoi, si longtemps après, n'avons-nous pas encore compris ? Pourquoi toujours ne penser qu'à dissocier, qu'à extraire, isoler, exclure, éradiquer... ce que nous nourrissons... ce que nous sommes ? Voici deux brefs passages de "La vie des plantes, une métaphysique du mélange" d'Emanuele Coccia que je dédie spécialement à toutes celles et ceux (politiques) qui se proposent de décider pour tous : « Tout dans le monde produit du mélange et se produit dans le mélange. Tout entre et sort de partout : le monde est ouverture, liberté de circulation absolue, non pas côte à côte, mais à travers le...
Tout est emprunté, même la vie.