Célia alors se lève avec des gestes très lents et en glissant se dirige vers l'oiseau qui bouge la tête, soulève ses ailes. Elle s'immobilise, attend, puis elle émet une légère modulation. Le cormoran ne bouge plus, Célia le fixe maintenant sans le lâcher des yeux, tout en continuant de moduler un chant doux et rauque. Elle se trouve bientôt à vingt centimètres de l'oiseau, puis à quelques centimètres. Sa main, avec la même lenteur vigilante s'oriente sur le cou du cormoran et ses doigts glissent doucement le long des ailes. Dans l'angle de la pièce, assis au sol, Franck retient son souffle...
Sarah Wells Célia et l'oiseau in L'oiseau-chacal, © Gaspard Nocturne 2004
Christine Delbecq peintures > oiseaux
René Thibaud création solo > dire et danser
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