Dans le site Des Lettres,
on trouve ce texte original de Marc Chagall dans lequel l'élan et la fougue si propres au peintre peuvent se lire :
Oh, si seulement je pouvais parvenir, chevauchant l'une des gargouilles de Notre-Dame comme s'il s'agissait d'un cheval, à tracer un chemin à travers cieux à la force de mes bras et mes jambes.
Dans son roman "Chagall ou la longue lettre au fils" Isabelle Pouchin fait parler un conservateur de musée qui rêve de ses toiles de Chagall perdues (extrait p. 32) :
ce cahier n’est qu’une cendre
puis, je ne suis pas l’oncle de Chagall ; je suis incapable d’une telle prouesse
l’oncle, quand il était épuisé ou malade, il grimpait sur le toit de son isba et il jouait du violon, figure-toi
jusqu’à ce qu’il retrouve une assiette, une raison
faire le pitre pour s’en sortir
c’est pour cela que Chagall fait voler ses maisons ses vaches ses paysans ; c’est pour cela que sa tour Eiffel se promène à dos d’âne, que la lune joue de la trompette
et les chats philosophent
l’oncle jouait des airs, de vieux airs juifs qu’il émaillait de fantaisies, bonnement
son archet lancé comme un vaisseau ; ah, fendre le vieil ennui, la vieille résignation, la vieille peau morte [...]
on trouve ce texte original de Marc Chagall dans lequel l'élan et la fougue si propres au peintre peuvent se lire :
Oh, si seulement je pouvais parvenir, chevauchant l'une des gargouilles de Notre-Dame comme s'il s'agissait d'un cheval, à tracer un chemin à travers cieux à la force de mes bras et mes jambes.
Dans son roman "Chagall ou la longue lettre au fils" Isabelle Pouchin fait parler un conservateur de musée qui rêve de ses toiles de Chagall perdues (extrait p. 32) :
ce cahier n’est qu’une cendre
puis, je ne suis pas l’oncle de Chagall ; je suis incapable d’une telle prouesse
l’oncle, quand il était épuisé ou malade, il grimpait sur le toit de son isba et il jouait du violon, figure-toi
jusqu’à ce qu’il retrouve une assiette, une raison
faire le pitre pour s’en sortir
c’est pour cela que Chagall fait voler ses maisons ses vaches ses paysans ; c’est pour cela que sa tour Eiffel se promène à dos d’âne, que la lune joue de la trompette
et les chats philosophent
l’oncle jouait des airs, de vieux airs juifs qu’il émaillait de fantaisies, bonnement
son archet lancé comme un vaisseau ; ah, fendre le vieil ennui, la vieille résignation, la vieille peau morte [...]
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