Rencontrée au hasard du soleil
À l’heure où le jour tient sur un fil Entre lumière clinquante et faisceaux en péril Des ombres jouent à chat perché Sur le pont que rien n’embrasse Sauf les eaux d’argent qui passent Sous les arches d’ombres
À Louise, dont je suis la silhouette blonde, brune ou couleur de feuille, je ne sais
Des jeunes joueurs et riants mangent debout au long des quais Allongée sur les pierres Je cherche mes images Sous l’œil inquiet d’un flâneur
C’est le temps du chien et du loup Qui courent en se mangeant la queue Bientôt la fin de mes jeux Quand la lumière tombe enfin Comme un décor qui se dézingue Sur une scène à 4 sous
Colette Fournier texte et photo
À l’heure où le jour tient sur un fil Entre lumière clinquante et faisceaux en péril Des ombres jouent à chat perché Sur le pont que rien n’embrasse Sauf les eaux d’argent qui passent Sous les arches d’ombres
À Louise, dont je suis la silhouette blonde, brune ou couleur de feuille, je ne sais
Des jeunes joueurs et riants mangent debout au long des quais Allongée sur les pierres Je cherche mes images Sous l’œil inquiet d’un flâneur
C’est le temps du chien et du loup Qui courent en se mangeant la queue Bientôt la fin de mes jeux Quand la lumière tombe enfin Comme un décor qui se dézingue Sur une scène à 4 sous
Colette Fournier texte et photo
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