... Ça, c'est mon cinéma personnel ; c'est quand je mets ma machine à fictions au service de mon ego. J'ai toujours compensé le réel dans la salle obscure de mon cerveau, c'est une vieille habitude que j'ai réactivée pour faire face à la maladie. Ce qui est nouveau, en revanche, ce sont les rêves, les vrais, ceux de la nuit, qui se déroulent en dehors de tout contrôle. Je fais comme avant des rêves compliqués, absurdes, érotiques, idiots, poétiques ; mais depuis que mes jambes ont commencé à faiblir, il m'arrive de ressentir leur ancienne force dans mes rêves. Je me suis plusieurs fois réveillée persuadée que j'avais exagéré mon mal : j'avais marché avec une telle aisance pendant mon sommeil ! Vanessa Gault, Le corps incertain. Lire la suite >>> Fernand Léger. Naissance du monde. galerie Melki
Tout est emprunté, même la vie.