De lui à elle, un saule aux feuilles mouchetées d’étoiles. Elle a écrit le nom de ses amours sur la peau de l’arbre, les a murmurés, déclinés, les écoutant ricocher en elle ; s’est étendue sur le sol, s’enroulant autour du tronc, est restée là, solitaire, à écouter la nuit des grillons, à réinventer les lucioles, à pressentir les froissements, les sons rauques, les souffles profonds et l’étrange allant des oiseaux, la résonance avec le hasard d’en haut. Noëlle Combet, 2015 Peinture de Soaz Saahli, 2015
Tout est emprunté, même la vie.