Hanches épaules qui roulaient Flancs qui, de droite à gauche Seins qui, l'un sur l'autre Bras écailles, Dans l'ombre du cavalier sans tête, Son torse penché sur L'eau qui tanguait sous Coups de boutoir du cheval, Son doigt cerclé de vif-argent Scintillait sous la lune Fouillait l'eau doucement Sondait, Un écheveau de soie tiède Qui indolent ondulait Sur le corps absent En une caresse obscène Où ses doigts étaient mêlés. Hélène Gugenheim, Nuits, p.78 peinture de Dorothea Tanning, 1981
Tout est emprunté, même la vie.